Produit de consommation de base des populations centrafricaines, le manioc devient précieux pour les classes moyennes.
Difficile de trouver le manioc à Bangui. Et quand on en trouve, il est vendu deux fois plus cher qu’il y a quelques mois. Un problème pris au sérieux par la FAO. Plusieurs éléments selon l’organisation expliqueraient cette flambée des prix. La période de soudure, la spéculation liée aux problèmes de carburants ainsi qu’un troisième facteur, détaille Abel Kongbo, le point focal Sécurité alimentaire de la FAO. « À des endroits, on nous fait comprendre qu’il y a des cas de maladies qui font que les pieds de manioc pourrissent ».
L’institution onusienne est en train de mener des enquêtes pour comprendre les origines du pourrissement des tubercules. La production de manioc avait connu une baisse de 3% en 2018. 700.000 tonnes avait été récolté dans le pays. On pourrait être loin de ce compte en 2019.