Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), créé il y’a 54 ans, est l’événement cinématographique le plus important du continent africain. Initialement organisé de manière annuelle, il est devenu biennal à partir de 1979, et se tient depuis lors dans la capitale burkinabé.
Le FESPACO offre une tribune d’exception pour mettre en avant la diversité et la richesse du cinéma africain. Les films en compétition couvrent une large gamme de sujets, allant des thèmes sociaux et politiques aux problématiques culturelles et artistiques. Les réalisateurs africains y trouvent une occasion unique de partager leur vision du monde avec un public international.
En outre, le FESPACO est également un lieu de rencontre et d’échange entre les professionnels de l’industrie cinématographique africaine. Le Marché international du cinéma et de l’audiovisuel africains (MICA), organisé dans le cadre du festival, permet aux producteurs, distributeurs et autres acteurs du secteur de se rencontrer, d’échanger des idées et de conclure des partenariats fructueux.
En somme, le FESPACO est bien plus qu’un simple festival de cinéma. Il est un événement culturel majeur de la scène africaine, qui célèbre la créativité et l’innovation des réalisateurs africains tout en favorisant le développement de l’industrie cinématographique du continent.

Ci-dessous le palmarès complet 2023
Fiction long métrage :
• Etalon d’Or Yennenga : “Ashkal ” de Youssef Chebbi (Tunisie)
• Etalon d’argent : “Sira” de Appoline Traoré (Burkina Faso)
• Etalon de bronze : “Shimoni” de Angela Wamai (Kenya)
• Meilleur scénario : “Le bleu du caftan” de Mariam Touzani (Maroc)
• Meilleure image : “Mami Wata” de Fiery Obasi (Nigéria)
• Meilleur son : “Ashkal” de Youssef Chebbi (Tunisie)
• Meilleure musique : “Our lady of chinese shop” de Ery Claver (Angola)
• Meilleur décor : “Mami Wata” de Fiery Obasi (Nigéria)
• Meilleur montage : “Abu Saddam” de Nadine Khan (Egypte)
• Prix de la meilleure interprétation féminine : “l’ensemble des actrices de Sous les figues”
de Erige Sehiri
• Prix de la meilleure interprétation masculine : “l’ensemble des acteurs de Sous les
figues” de Erige Sehiri.

Films Burkina Faso
Meilleur film burkinabé : Laabli l’insaisissable de Luc Youlouka Damiba
Meilleur espoir burkinabé : Le Botaniste de Floriane Zoundi
LES PRIX SPECIAUX :
• Prix Paul Robeson de la meilleure première ou deuxième œuvre de film documentaire
long métrage : “Le spectre de Boko Haram” de Cyrielle Raingou (Cameroun)
Mention spéciale
• Prix Oumarou Ganda de la meilleure ou deuxième œuvre de film de fiction long métrage
: “La motion de Saada” de Pape Bounam Lopy (Sénégal).
• Prix spécial Laafi La Boumbou
« Sira, sur la route » de Fousseini Maïga du Mali (5 000 000 + attestation)
• Prix de la Conférence épiscopale Burkina-Niger
« L’envoyé de Dieu » de Aminata Abdoulaye Mamani du Niger (2 000 000 + trophée +
attestation)
• Prix spécial Gambere Ernest
« L’envoyé de Dieu » de Mamani Aminata Abdoulaye Mamani du Niger (2 000 000 + trophée)
• Prix Thomas Sankara
« Cuba in Africa » de Negash Abderaman de l’Ethiopie (3 000 000 + attestation)
• Prix spécial WATERAID Climat, eau et assainissement en Afrique
« Sira » d’Apolline Traoré du Burkina Faso (5 000 000 + trophée)
• Prix Ababacar Samb Makharam de la ville de Ouagadougou
« Al djanar, paradis originel » de Chloé Aïcha Boro du Burkina Faso (3 000 000 + trophée +
certificat)
• Prix de la critique africaine Paulin Soumanon Vieyra
« Mami wata » de Fiery Obasi du Nigeria (Trophée + un certificat + des publications d’articles de
presse dans les 33 pays membres et la diaspora africaine en anglais, en français et en arabe)
• Prix Sembène Ousmane de ECOBANK
« La plantation des planteurs » de Eystein Dingha Young du Cameroun (5 000 000 + effigie en
bronze de Sembène Ousmane)
• Prix de la chance de la LONAB
« L’envoyé de Dieu » de Aminata Abdoulaye Mamani du Niger (5 000 000 + trophée)
• Prix spécial Plan international de l’égalité aux filles pour la combativité et l’innovation en faveur
des filles
« La plantation des planteurs » de Eystein Dingha Young du Cameroun (5 000 000 + trophée +
attestation)
• Prix Félix Houphouët-Boigny du Conseil de l’entente
« Sira » d’Apolline Traoré du Burkina Faso (10 000 000 + trophée)
