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« Les microbes » : la violence prend de l’ampleur dans la capitale économique du Cameroun

Des malfrats, communément appelés « microbes »  prennent d’assaut les quartiers respectifs de la ville de Douala, armés de machettes et couteaux et font des victimes. La cité économique est appelée de façon comique « Temple run », car à n’importe quelle heure de la journée, l’on peut assister à des courses-poursuites.

Ces accès de violence seraient un acte de vengeance pour les jeunes brigands qui digèrent mal la fusillade de leur collègue, un dealer de drogue. Une fois assassiné et conduit dans un hôpital de la place, ses complices réclament la dépouille avec fougue et violence, ce qui fait intervenir les forces de sécurité. Depuis lors, les populations en paient le prix fort, elles ne savent jamais où et comment, les « microbes » surgissent et c’est la course. L’on enregistre de nombreux blessés, quoique certains sur les réseaux sociaux amplifient le phénomène en illustrant ces actes avec des vidéos usitées.

La situation qui prévaut est un véritable mal social, crée de la psychose au sein de la population, et met à mal une économie qui n’est pas seulement locale, mais aussi sous-régionale. En effet, des décisions visant à restreindre les ardeurs maléfiques ont déjà été prises par les administrations, notamment la suspension des activités avant la tombée de la nuit, etc.

Certains pensent d’ailleurs qu’un tel phénomène ne devrait pas être pris au premier degré, car la ville de Douala est stratégique et il pourrait également s’agir d’une intrusion maligne des fauteurs de troubles d’autres régions du pays. Un internaute déclare entre autres :

 » (…) Attention dans les pays africains les guerres jouent un grand rôle pour freiner le développement économique de plusieurs pays et Douala est la capitale économique du Cameroun qui génère 70% des recettes douanières du Cameroun. (…) Ce sont des signes d’une possible tentative de déstabilisation des institutions bien huilée qui prend une ascension presque similaire au NOSO (nord-ouest, sud-ouest, ndlr). Il est donc impératif que le Gouvernement camerounais prenne les mesures les plus strictes pour tordre le cou à cette milice qui prend une tournure inquiétante et qui peut créer un désastre économique, géopolitique et sécuritaire au Cameroun en mettant le plus rapidement possible des forces d’intervention comme le BIR, le BTAP pour éviter le pire ».

L’on retiendra simplement que ces troubles affectent l’économie de la ville, mais également du pays et plus loin de la sous-région.