L’initiative de cette technologie blockchain comme celles adoptées antérieurement par le pays vise » une croissance économique durable et une prééminence financière internationale « , dixit la Présidence de la République centrafricaine.
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La RCA a effectivement essayé de se frayer un chemin à travers l’adoption des crypto monnaies. Elle a officialisé le Bitcoin durant une courte période dans son territoire, mis sur pied le projet Sango avec notamment la création du Sango Coin et veut maintenant se fidéliser au Web3.
« La République centrafricaine a entrepris un virage important vers l’adoption d’un système innovant de mobilisation des ressources financières visant à favoriser le développement des communautés locales. Ce virage stratégique passe par l’adoption de la technologie blockchain. ». Cet extrait d’un communiqué de la présidence de la République affiche clairement la volonté du président Faustin Archange Touadéra de passer par cette technologie afin que le pays puisse revêtir de l’importance dans le paysage économique mondial.
En effet, la RCA fût le deuxième pays à adopter le Bitcoin comme monnaie légale et malgré les entraves liées à son acceptation générale dans sa nation, le président persiste. Le gouvernement pense fortement que cela crée un environnement propice à la création d’entreprises et a décidé en outre de faciliter leur enregistrement et leur établissement dans le pays. Ainsi, des permis seront délivrés plus facilement pour la création des sociétés liées à l’immobilier, à l’agriculture, ainsi qu’à l’exploitation des ressources naturelles et forestières.
Il s’agit en somme de tout un écosystème favorable à l’éclosion de l’économie centrafricaine
que le gouvernement entend déployer à travers la tokénisation de ses ressources.