Suite à la défaite de l’équipe angolaise de basket contre la république dominicaine (67-75), le coach saisit l’occasion de la conférence de presse et s’indigne de la forte présence de joueurs américains naturalisés en Coupe du monde.

Le basketball africain connaît une progression ascendante lente mais certaine, le but étant pour certaines nations comme l’Angola d’avoir à terme de bons shooteurs. C’est un travail qui comme le souligne Jose Claros s’inscrit sur plusieurs années. Cependant, beaucoup de formations africaines font recours aux joueurs naturalisés, ce qui réduit considérablement les chances des équipes fournies en basketteurs africains d’accéder aux premières places en championnats.
C’est cela qu’exprime le coach espagnol suite à cette défaite. Il déclare en effet : « Nous pouvons incorporer un Américain naturalisé, il y a des agents ici qui le proposent, et avec lui nous pouvons marquer plus de triples (trois-points) mais je ne pense pas que ce soit la bonne chose à faire et je pense que la FIBA devrait arrêter cela le plus tôt possible. Sinon, dans quelques années, il n’y aura peut-être plus beaucoup de joueurs locaux. Il renchérit : « C’est très difficile de jouer les pré-olympiques avec trois ou quatre équipes européennes ou un ou deux américaines et d’ambitionner accéder à l’une de ces 12 places. »
Le coach laisse néanmoins transparaître l’espoir de jours meilleurs pour le basketball angolais, avec notamment de jeunes pépites en devenir grâce à un training progressif.