Selon le dernier rapport d’Ericsson, l’Afrique subsaharienne est sur le point de connaître une transformation sans précédent dans le domaine des télécommunications. Avec l’adoption croissante des smartphones et le déploiement massif des réseaux 5G, le trafic mensuel moyen de données mobiles par smartphone actif est sur le point de quadrupler.
L’Afrique subsaharienne est sur le point de vivre une transformation sans précédent dans le domaine des télécommunications, selon le dernier rapport d’Ericsson. Avec l’explosion de l’adoption des smartphones et le déploiement massif des réseaux 5G, le trafic mensuel moyen de données mobiles par smartphone actif devrait quadrupler dans les années à venir.
Les prévisions indiquent que l’Afrique subsaharienne comptera environ 320 millions d’abonnements à la 5G d’ici 2029, contre seulement 11 millions en 2023. Cette croissance fulgurante sera alimentée par la libération du spectre dans les bandes de fréquences basses et moyennes, ainsi que par la baisse des prix des appareils compatibles avec la 5G.
En 2029, les abonnements 5G devraient représenter environ 28% de l’ensemble des abonnements mobiles, avec la 4G à 38% et la 3G à 8%. La 2G, qui dominait largement le marché l’an dernier avec 45% des abonnements, devrait chuter à moins de 27% d’ici 2029, à mesure que les opérateurs encouragent la migration vers des réseaux plus modernes.
Le nombre total d’abonnements mobiles dans la région devrait également augmenter significativement, passant de 950 millions en 2023 à 1,170 milliard en 2029, affichant ainsi le taux de croissance annuel le plus élevé au monde, soit 4% par an.
L’Afrique subsaharienne connaîtra également la plus forte croissance mondiale en termes d’adoption des smartphones. En 2029, environ 790 millions de personnes utiliseront des smartphones, contre 460 millions en 2023, avec un taux de croissance annuel moyen de 9%.
Dans ce contexte, l’explosion du trafic de données mobiles est inévitable. En moyenne, le trafic de données sur l’ensemble des réseaux mobiles actifs devrait passer de 2 exaoctets par mois en 2023 à 13 exaoctets par mois en 2029, représentant ainsi un taux de croissance annuel moyen de 38%.
Plus spécifiquement, le trafic mensuel de données mobiles par smartphone actif devrait atteindre 20 gigaoctets en moyenne en 2029, contre 5 gigaoctets en 2023, soit une progression annuelle moyenne de 26%. Cette croissance sera alimentée par la disponibilité accrue de connexions, une couverture plus large des réseaux mobiles à haut débit, la démocratisation des smartphones et la popularité croissante des contenus gourmands en données tels que les jeux en ligne et les vidéos en streaming.
À l’échelle mondiale, le nombre total d’abonnements mobiles devrait atteindre 9,260 milliards en 2029, contre 8,500 milliards en 2023. Ericsson prévoit que 60% de ces abonnements seront des abonnements 5G, soit environ 5,560 milliards, marquant ainsi une avancée majeure dans l’ère de la connectivité mobile.
La révolution 5G en Afrique subsaharienne est en marche, et elle promet de redéfinir les usages et les possibilités offertes par la technologie mobile dans la région. Cette transformation représente une opportunité sans précédent pour stimuler le développement économique et social, et ouvre la voie à une nouvelle ère de connectivité et d’innovation en Afrique subsaharienne.