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Coopération économique entre le Gabon et les Émirats arabes unis : une nouvelle ère en perspective

La coopération entre le Gabon et les Émirats arabes unis, qui s’étend sur plusieurs décennies, pourrait franchir une étape significative dans les mois à venir. En effet, la suppression de l’obligation de visa pour les ressortissants des deux pays est désormais envisagée, marquant une nouvelle évolution dans les relations bilatérales. Ce projet, initialement annoncé en 2022, semble prendre une tournure concrète.

Lors d’une audience tenue le 9 janvier, Khalid Matar Al Mannaei, vice-président des Affaires politiques des Émirats arabes unis, a présenté cette initiative au président de la transition gabonaise, Brice Clotaire Oligui Nguema. Ce dernier a exprimé sa satisfaction face à l’intérêt renouvelé des Émirats pour le Gabon, tout en promettant d’examiner les propositions soumises.

Cette démarche s’inscrit dans une volonté partagée de renforcer les liens bilatéraux entre les deux nations. Déjà en octobre 2022, à Abu Dhabi, un mémorandum d’entente avait été signé, visant à supprimer les visas d’entrée et de sortie. Ce texte prévoyait, dans un premier temps, de concerner uniquement les passeports diplomatiques et de service, comme l’avait précisé le ministère gabonais des Affaires étrangères à l’époque.

Outre les discussions sur la mobilité des ressortissants, l’entretien entre les deux responsables a abordé plusieurs projets stratégiques dans le cadre de l’accord de coopération économique signé entre Libreville et Abu Dhabi. Les Émirats arabes unis se montrent particulièrement intéressés par des investissements dans les infrastructures gabonaises, notamment dans les secteurs du logement et de l’aviation civile.

Ce partenariat témoigne de l’engagement des Émirats à accompagner le Gabon dans son développement économique, tout en consolidant leur présence stratégique en Afrique centrale. De son côté, le Gabon se positionne comme un acteur clé dans la région, attirant des partenaires internationaux désireux de contribuer à sa croissance.

La suppression des visas, si elle venait à être mise en œuvre, faciliterait non seulement les échanges entre les deux pays mais également les opportunités économiques et culturelles. Ce geste symbolique reflète une ambition commune d’intensifier une coopération déjà solide, tout en ouvrant de nouvelles perspectives pour le développement bilatéral.

En conclusion, les relations entre le Gabon et les Émirats arabes unis entrent dans une phase décisive, portée par des engagements concrets et une vision partagée. Ces initiatives, si elles se concrétisent, pourraient renforcer la place du Gabon sur la scène internationale tout en consolidant les liens historiques qui unissent Libreville et Abu Dhabi.

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