Rencontre exclusive avec M. NDOMBOL, double champion mondial de kyokushinkai, revenant fraîchement du Championnat d’Europe open à Riga, Lettonie. Dans cette discussion, il partage son expérience unique en tant que seul combattant noir dans la compétition, ses impressions sur l’accueil à Riga, et son triomphe face à des adversaires européens. M. NDOMBOL dévoile les coulisses de son parcours, évoque les défis logistiques auxquels il a fait face en l’absence de délégation, et partage ses projets futurs. Une plongée fascinante dans le monde du kyokushinkai et le parcours exceptionnel d’un champion déterminé.
- Nous sommes heureux de vous retrouver, M. NDOMBOL, pour discuter du tournoi de karaté Kyokushikai auquel vous avez participé à Riga, en Lettonie, le 9 décembre 2023. Pouvez-vous nous décrire l’accueil que vous avez reçu en arrivant à l’aéroport de Riga en tant que double champion mondial de Kyokushikai ?
NDOMBOL : J’ai été accueilli de manière excellente. Une voiture avec chauffeur m’attendait, et j’ai ensuite été reçu à l’hôtel.
- En tant que participant, avez-vous dû remplir certaines formalités le jour précédant votre combat ?
Oui, j’ai dû passer par la pesée, récupérer mon dorsale, et avoir une dernière mise au point avec les organisateurs.
- Les entraînements ont-ils eu leur place la veille ou le jour du combat ?
Non, les entraînements n’ont pas eu lieu la veille ni le jour du combat.
- Parlons de la compétition. Pouvez-vous nous donner un aperçu complet, y compris l’organisateur, le nombre de pays participants, les catégories retenues, et le principe du combat sans protection à mains nues avec l’objectif de remporter par KO ?
La compétition était organisée en Lettonie, avec la participation de pays tels que l’Allemagne, la Hollande, l’Italie, le Kazakhstan, la Grèce, l’Azerbaïdjan, le Cameroun, la Turquie, la France, l’Angleterre, et bien sûr, la Lettonie. Les délégations étaient réparties en différentes catégories, sauf la mienne, où j’ai combattu dans toutes les catégories.
- Revenons à votre combat. Pouvez-vous nous décrire comment il s’est déroulé, s’il était en plusieurs étapes, les difficultés éventuelles au début, la compétence de votre adversaire, la durée du combat, et qui était votre adversaire ?
Après mon escale à Istanbul, où j’étais le seul noir à bord, la situation est restée la même en arrivant à Riga. Le jour de la compétition, j’étais le seul noir dans toute la grande salle. Mon combat a duré 6 minutes pour le premier, 4 minutes pour le deuxième, et encore 6 minutes pour le troisième combat.
- Remporter ce combat fait-il de vous le triple champion du monde de Kyokushikai dans votre catégorie ?
Non, ce n’était pas le championnat du monde, mais le championnat d’Europe open. Les pays non européens, bénéficiant de combattants plus forts, étaient invités. En tant que double champion du monde, j’ai été invité. J’ai remporté le prix du meilleur combattant du tournoi.
- En tant que vainqueur, quelles récompenses vous ont été attribuées, tels qu’un trophée, une médaille, ou autre ?
J’ai reçu une médaille et un diplôme de reconnaissance.
- Quelle a été la réaction de votre adversaire et comment les amateurs de Kyokushikai de Riga ont-ils accueilli votre victoire ?
Étonnamment, tout le public était pour moi. Les parents venaient me voir, leurs enfants voulaient des photos avec moi, et j’ai été sollicité de toutes parts.
- C’est la quatrième fois que vous représentez le Cameroun dans cette discipline. Avez-vous reçu un soutien du ministère des Sports ? Qui a pris en charge votre billet d’avion, l’hôtel, et les autres commodités lors de votre séjour en Lettonie ? Avez-vous entrepris d’autres démarches pour obtenir du soutien en dehors du ministère des Sports ?
C’est effectivement la quatrième fois que je représente le Cameroun. Je continue d’attendre un soutien.
- Après cette nouvelle victoire, quels sont vos projets futurs ?
Je préfère ne rien dire pour l’instant.
- Si quelqu’un souhaite vous solliciter pour des combats, comment cela se passe-t-il ?
On peut me contacter directement en attendant.
- En guise de conclusion, avez-vous un dernier mot à partager ?
Je rends grâce à Dieu et remercie tous ceux qui me soutiennent de près ou de loin. Le combat continue.
