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Ndombol Minlo Manuel Dorian poursuit son chemin glorieux vers un troisième titre mondial en Kyokushikai

Rencontre avec NDOMBOL MINLO MANUEL DORIAN, la figure emblématique du Kyokushikai, double champion du monde. À travers cette interview, il dévoile son parcours, son lien avec le Kyokushikai, et sa préparation pour le prochain championnat en Lettonie. Ayant déjà livré plus de 60 combats au niveau national et international, il partage son expérience et explique le déroulement de ces joutes où la puissance brute est mise à l’épreuve.

Dorian nous plonge dans son initiation au Kyokushikai après avoir exploré diverses disciplines martiales, révélant son engouement pour ce style après avoir découvert l’histoire fascinante de son fondateur, Masutatsu Oyama. Son premier contact international était une invitation en tant que membre de l’International Kyokushikai Karate Federation (IKKF).

Le champion se prépare actuellement pour le championnat en Lettonie, une compétition où il sera en quête de son troisième titre mondial. Il nous expose les caractéristiques de ces combats sans protection, où la victoire par KO est l’objectif ultime.

Questionné sur son entraînement, Dorian révèle son engagement, s’entraînant jusqu’à huit heures par jour en vue de ses combats. Confiant et prêt à relever ce nouveau défi, il partage son état d’esprit et son souhait continu de s’améliorer.

En guise de conclusion, Dorian exprime sa gratitude envers son public et tous ceux qui le soutiennent. Il remercie également Dieu pour les défis qu’il relève chaque jour. Un portrait d’un athlète déterminé et humble, prêt à écrire un nouveau chapitre de sa carrière sportive.

1- Qui est Dorian NDOMBOL ?
Je réponds au nom de NDOMBOL MINLO MANUEL DORIAN, titulaire du prestigieux titre de double champion du monde en karaté Kyokushinkai. Je représente fièrement les couleurs du Cameroun en tant que ceinture noire de troisième dan.

2- Comment avez-vous croisé le chemin du kyokunshikai ?

Il y a de cela près de dix ans que j’ai amorcé mon voyage dans le Kyokushikai. Mon initiation aux arts martiaux a débuté dès mon plus jeune âge, explorant le kickboxing et le Nambudo. Sous la tutelle de Maître Tamleu Simo Célestin, j’ai acquis les bases, avant de poursuivre mon apprentissage avec Maître Alex Edo’o.

Ma trajectoire m’a conduit à expérimenter diverses disciplines, mais un tournant décisif s’est produit lorsque j’ai découvert le Kyokushikai à travers des vidéos inspirantes sur YouTube. Profondément touché, ce style résonnait particulièrement en moi. La lecture de l’histoire captivante de son fondateur, Masutatsu Oyama, a renforcé mon intérêt. Animé par cette passion naissante, j’ai nourri le rêve de devenir un jour champion du monde en Kyokushikai. Ainsi, j’ai entrepris en solitaire ma pratique, suivie de stages, d’obtention de grades, et la continuité de mon parcours.

Chaque étape a été une opportunité d’affiner mes compétences et de progresser dans la voie du Kyokushikai. La vision de devenir champion du monde reste mon moteur, alimentant ma détermination à chaque entraînement et compétition qui se présentent.

3- À ce jour vous avez livré combien de combats au total au niveau national et international ?

En prenant en considération le premier championnat, comprenant un total de 35 affrontements, et le deuxième championnat mondial qui a connu une participation limitée en raison de la situation liée à la COVID-19, entraînant l’absence de nombreux combattants, j’ai accumulé 15 combats. Par la suite, lors de l’Open d’Istanbul, j’ai participé à 10 combats supplémentaires. En totalisant ces différentes expériences, cela se traduit par environ 60 combats au cours de mon parcours.

4- Pour votre tout premier combat à l’international, avez-vous été contacté par une fédération ou avez-vous postulé pour participer ?

Lors de ma première participation à une compétition internationale, j’avais effectivement été convié en tant que membre de l’organisation mondiale du Kyokushikai. À cette époque, l’entité en question répondait au nom d’IKKF (International Kyokushikai Katate Federation). Depuis, j’ai opéré un changement d’affiliation et suis désormais affilié à l’IKOC SONODA GROUP au Japon. Au moment de cette première compétition, j’avais été invité, comme le sont tous les participants représentant différents pays à travers le monde.

5- Vous êtes en route pour le championnat de karaté qui se déroulera du 07 au 09 décembre en Lettonie, c’est le même principe sous invitation ?
Certes, pour cette compétition, le principe reste le même en tant que combattant. Fort de mes deux titres de champion du monde, je suis régulièrement sollicité et reçois constamment des invitations pour participer à divers événements et championnats à l’échelle mondiale. Ainsi, pour la compétition en Lettonie, c’est une invitation émanant de ma qualité de champion du monde, et c’est avec cet élan que je m’apprête à prendre part au combat.

6- Vous êtes double champion du monde du kyukunshikai. Si vous remportez ce tournoi est ce que ça fera de vous un triple champion ?

Beh oui si je remporte, ça va être le troisième sacre effectivement.

7- En rappelant que votre combat est prévu pour samedi le 09 décembre 2023 à quoi consistera le combat?

La compétition s’articule autour de trois rounds, chacun d’une durée de deux minutes. Avec de nombreux participants dans notre catégorie, le parcours exige d’affronter les adversaires pour accéder à la finale. Une fois en finale, l’objectif est de sortir victorieux. Les échanges sont directs et intenses, avec des frappes au corps, des coups de pieds et des coups de poing, le tout sans protection ni gants. Il est impératif de s’engager pleinement dans les affrontements. Il est crucial de souligner que dans le cadre du Kyokushikai, la victoire par KO est l’objectif ultime.

8- Pour un tel combat combien d’heures d’entraînements par jour? Et depuis quand vous vous préparez pour cette nouvelle conquête ?

En ce qui concerne mes heures d’entraînement, je m’y consacre autant que possible, et je pourrais préciser que c’est à ma convenance. En moyenne, cela totalise huit heures par jour, soit quatre heures le matin et quatre heures le soir. Cependant, même lorsque la motivation n’est pas au rendez-vous, je reste engagé en allouant consciencieusement quatre heures d’entraînement, réparties en deux sessions de deux heures chacune, et ce, avec une intensité maximale.

9- Sentez- vous prêt à remporter ce sacre?
Actuellement quel est votre plus grand souhait ?

Assurément, ma préparation constante me maintient prêt à relever tous les défis, car pour moi, c’est plus qu’une compétition, c’est un jeu. Tant que je prends du plaisir, cela me satisfait pleinement. Mon vœu le plus cher est de persévérer dans mes entraînements et de continuer à remporter des victoires, en mettant particulièrement l’accent sur la préparation de l’épreuve ultime que je prévois pour l’année à venir.

10- Un mot pour le public?

Un immense merci à tous ceux qui me soutiennent et m’accompagnent, même dans les moments moins aisés. Je tiens à exprimer ma reconnaissance envers Dieu pour les bénédictions qu’Il nous accorde chaque jour. Votre soutien est inestimable.

Propos recueillis par Kathy MINTSA TSOGO