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Tchad : 300 postes bientôt supprimés à l’aéroport international de N’Djamena

Le gouvernement tchadien veut surtout démilitariser cette infrastructure qui accueille en moyenne cinq vols par jour.

L’aéroport international de N’Djamena devrait, très prochainement, connaître des changements au niveau de sa ressource humaine. En effet, l’institution devrait connaître une importante réduction de personnel. La décision a été prise hier, lundi 29 juillet, par le ministre délégué à la Présidence, chargé de la défense nationale, de la sécurité, des anciens combattants et victimes de guerre, Mahamat Abali Salah, au cours d’une visite d’inspection des services aéroportuaires. 

« Concernant l’aéroport de N’Djamena, nous avons donné des orientations de réformes. On est là pour faire la sécurité de nos concitoyens, c’est vrai, mais ce n’est pas le nombre qui donne un bon résultat, c’est la qualité de travail. Je suis étonné de voir dans notre aéroport de N’Djamena qu’on a seulement deux entrées et que plus de 300 personnes travaillent. On a donné des instructions aux responsables sécuritaires de réduire au maximum les personnes à l’aéroport », a indiqué Mahamat Abali Salah. 

Les 300 personnes en question sont en charge de la sécurité et travaillent pour le compte d’une entreprise privée. Ça va changer, a prévenu Mahamat Abali Salah, qui a donné des instruction pour réduire cet effectif et confier la sécurité de l’aéroport aux agents de sécurité de l’aéroport.

En attendant l’aéroport de Djermaya…

Situé à moins de trois kilomètres du palais présidentiel, l’aéroport international de N’Djamena est doté d’une seule piste bitumée de 2 800 m permettant à partir de mars 1984 de faire atterrir et d’accueillir tous types d’appareils, jusqu’au Boeing 747.

Le projet de construction d’un autre aéroport international est en cours au Tchad. Le 30 octobre 2011, Idriss Déby avait posé la première pierre de construction de l’aéroport international de Djermaya. Cet aéroport qui devait être construit par la société chinoise CAMCE en moins de 48 mois, n’a pourtant jamais vu le jour. Les études (préliminaires, avant-projet sommaire et détaillé et d’exécution) avaient été confiées à l’entreprise Egis, tandis que la Banque asiatique de développement (BAD) était prête à financer le projet. 

D’un coût global d’environ 700 millions de dollars, le projet qui aurait dû être bouclé en 2016 est encore dans la phase de négociation, avec les turcs, cette fois-ci.