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Les cours du cacao atteignent un nouveau pic au Cameroun !

La flambée des prix prescrite par le ministre camerounais du commerce, soit désormais 2 730 F CFA au kilogramme, devrait améliorer les conditions de vie des travailleurs de cette chaîne.

En effet, les cultivateurs, premiers maillons de la filière cacao ont jusqu’ici très peu tiré profit de leur activité, subissant généralement la pratique des prix peu avantageux pour eux ; surtout avec une chaîne où chaque acteur perçoit son bénéfice, un bénéfice qui va crescendo tandis qu’on se rapproche de la transformation de la matière première.

L’instruction ministérielle vise à tirer profit du changement saisonnier qui a poussé les deux principaux producteurs mondiaux du cacao à être dans l’incapacité de satisfaire la demande mondiale comme d’accoutumance. En effet, la Côte d’Ivoire et le Ghana approvisionnent le marché mondial à 60%; cependant, en proie aux changements climatiques, la donne a changé et les transformateurs doivent se tourner, du moins périodiquement vers d’autres producteurs, au nombre desquels les camerounais.
Le vieillissement des cacaoyers et une maladie assez nocive pour la productivité des plants ont contribué au gouffre. La production de ces deux pays a baissé de 37%, ainsi, juste 951 710 tonnes ont pu être exportés par ces pays. Les cours mondiaux de cet ingrédient choyé ont donc grimpé tandis que les autres matières premières ont connu pour la plupart une légère baisse en 2023.

Au Cameroun, sous la houlette de Luc Magloire Mbarga Atangana, les opérateurs de la filière cacao ont œuvré en rangs serrés et les résultats ont été extraordinaires les 20 et 23 janvier 2024 à l’occasion des ventes groupées qui se sont tenues respectivement à Biba Yezoum et Bertoua. Les opérateurs réunis ont effectué une vente de 85 tonnes au prix unique de 2 730 F/Kg, tel que prescrit.

Alors pour bénéficier pleinement de l’actuelle configuration du marché, les acteurs de la filière devront comme les propos du ministre du commerce l’ont indiqué, travailler avec  » toujours plus de discipline et de rigueur dans le mode de commercialisation de leur cacao, en privilégiant les ventes groupées, dans un processus de transparence et de concurrence ouverte ».