Grâce à ses grandes écoles et universités, la France réalise un chiffre d’affaires de 5 milliards d’euros en provenance des pays étrangers. En effet, 300 000 étudiants étrangers y étaient inscrits en 2021, la moitié provenant d’Afrique. Et le Cameroun, pays d’Afrique Centrale, est le 10ème pays le plus présent dans les campus français.
Pour le compte de ces étudiants, la France dépense 3,7 milliards d’euros par an et s’en sort avec un solde positif de 1,3 milliards d’euros. Les pays les plus représentés dans l’ordre sont : le Maroc, avec 46.371 étudiants, l’Algérie (31.032), la Chine (27.479), l’Italie (19.185), le Sénégal (15.264), la Tunisie (13.661), l’Espagne (11.256), la Côte d’Ivoire (10.725), le Liban (10.469) et enfin le Cameroun avec près de 10 000 inscrits, précisément 9.037 étudiants.
Comment sont réparties les dépenses de ces étudiants internationaux et d’où proviennent les fonds ?
Les étudiants font généralement des petits emplois. Cependant le loyer, qui est une grosse source de dépense absorbe près de la moitié de leurs revenus, soit 48%, ensuite 21% sont redirigés vers les dépenses quotidiennes : se vêtir, se nourrir…
Ainsi, les revenus dépensés dans l’ordre viennent tout d’abord de la famille, dont l’apport constitue 53% des dépenses, ensuite les économies personnelles, qui représentent 48%, puis les aides de la CAF (Caisse d’allocations Familiales) sont de 46%, les revenus personnels sont de 34% et enfin les bourses d’études accordées par le pays d’accueil ou le pays d’origine y comptent pour 18%.
Conséquence positive de leur présence, un autre secteur génère également des fonds intéressants pour l’économie française. En effet 38% des étudiants étrangers admettent avoir reçu de la visite de leurs proches, ce qui donne de l’embonpoint au transport aérien et ses alentours.
