Ces minerais sont dits “critiques”, car ils sont essentiels à la transition énergétique. Pourtant, leur présence est fortement concentrée juste dans quelques pays africains: Zambie, RDC, Afrique du Sud. Ce sont le cuivre, le manganèse, le cobalt, le lithium…
Les pays industrialisés mènent une course effrénée afin de tirer avantage de la tendance transitionnelle. En effet, d’ici à 2040, les besoins en batteries électriques se seront multipliés par 6. L’acquisition de ces métaux est donc indispensable, d’où l’exploration des sols africains où leur présence est signalée.
Une réglementation encadre l’exploitation de ces métaux. Après l’extraction, ils doivent être transformés localement avant toute exportation, ce qui contribuerait à créer de l’emploi et des gains fiscaux. Cependant, l’insuffisance en eau, en énergie, en infrastructures routières ne facilite guère la transformation de ces produits bruts. Dès lors, une partie importante de la chaîne de valeur minière est perdue.
À cet effet, plusieurs ministres des mines se sont récemment rencontrés à Paris, à l’occasion du sommet Mining on top Africa. Ils ont convenu que la mutualisation des efforts est la solution afin que ces minerais stratégiques constituent réellement une valeur ajoutée pour les pays respectifs.