La confiance exprimée par le Fonds monétaire international (FMI) ressort d’une évaluation post-financement. Selon l’institution monétaire, des risques demeurent, mais l’Angola est résilient et peut effectuer des remboursements.
À titre de rappel, dans le cadre du mécanisme élargi de crédit (MEDC), le pays avait obtenu en décembre 2018 un prêt de 3,6 milliards de dollars afin de diversifier son économie et de viabiliser son budget. Pour soutenir la résilience de l’Angola, cette dette a connu une rallongement de 765 millions de dollars en septembre 2020 en raison de la Covid-19.
Selon le FMI, les réformes courantes sont favorables et contribuent à stabiliser économiquement l’Angola de manière durable. Le pays a par exemple décidé de galvaniser la liquidité du marché des changes en prescrivant l’émission d’obligations en devises étrangères afin de réduire la pression due à la dévaluation du kwanza.
Ces réformes par ailleurs concernent l’amélioration de la politique monétaire, des facilitations dans l’environnement des affaires, l’ajustement budgétaire durable, la diversification de l’économie, la stabilisation financière, l’amendement de la subvention aux carburants. L’Angola s’est en outre allégé en obtenant une réduction des versements mensuels auprès de la China Development Bank, qui constitue 40% de sa dette extérieure.
Ainsi, dans le pire des cas selon l’évaluation du FMI, même si le pays régresse dans ses paiements, cela restera “gérable”. Mais l’institution pense surtout à un meilleur scénario où les versements progresseront à moyen terme et atteindront leur pic en 2026. Cela l’est d’autant plus que les autorités se sont engagées à couvrir la dette à 69% de son PIB en 2024. Les statistiques restent donc en faveur de l’Angola.
