Nouvellement découvert, sa rareté, sa singularité et son délicat procédé d’extraction font de l’osmium le joyau le plus onéreux au monde actuellement. Son kilogramme coûte 1,33 millions d’euros.
L’osmium reste encore méconnu pour la plupart et donc n’est réservé qu’à la très haute classe, celle qui peut se permettre ce luxe exclusif, mais aussi des industries de pointe et des collectionneurs de métaux.
Seulement quelques entreprises sont des acteurs de ce marché prestigieux comme Norilsk Nickel et Anglo American Platinum. Seulement quelques kilogrammes du précieux métal sont extraits chaque année, principalement en Russie et en Afrique du Sud; car pour l’heure, les enjeux environnementaux sont encore étudiés.
D’une robustesse inaccoutumée, l’osmium est de la famille des platinoïdes et possède la densité la plus élevée de tous les métaux. Sa rareté et son coût s’expliquent partiellement par le fait qu’il soit particulièrement difficile tant à extraire qu’à purifier.
Cependant les nombreuses vertus de cette pierre en font un joyau remarquable. En joaillerie, il est recherché pour sa brillance unique et sert d’alliage pour les accessoires de luxe.
Non corrosif, il offre des perspectives exceptionnelles pour la fabrication des instruments de mesure de haute précision. Scientifiquement, il est utilisé comme catalyseur dans la synthèse de certains composés organiques et ce métal est critique pour la fabrication de plastiques spécialisés ou de certains médicaments. Il offre en outre une précision hors du commun dans le cadre des études géologiques.
L’osmium reste encore peu exploré au vu de sa rareté, mais semble être prometteur tant pour la médecine que pour d’autres domaines. Les enjeux de son exploration se pose avec acuité, mais elle demeure un véritable défi.
