Le Cameroun a démarré l’année 2024 sur une note positive dans le secteur des hydrocarbures, avec des revenus importants provenant de la vente de gaz naturel et de pétrole. Les chiffres révèlent une dynamique forte du secteur énergétique camerounais et son rôle crucial pour l’économie nationale.
Le Cameroun a démarré l’année 2024 avec des performances impressionnantes dans le secteur des hydrocarbures, générant des revenus significatifs grâce à la vente de gaz naturel et de pétrole. Entre janvier et avril 2024, le pays a accumulé environ 288,7 millions de dollars (174,2 milliards FCFA) de recettes provenant de la production et de l’exportation de ces ressources naturelles. Ces chiffres mettent en évidence la dynamique robuste du secteur énergétique camerounais et son importance vitale pour l’économie nationale.
Au cours de cette période, le Cameroun a produit 12,7 millions de barils équivalent pétrole, comprenant 922,3 millions de m³ de gaz naturel et 7,5 millions de barils de brut. Ces performances ont été mises en avant par le média spécialisé Investir au Cameroun, soulignant le rôle prédominant de ces ressources pour le pays d’Afrique centrale.
La Société Nationale des Hydrocarbures (SNH), responsable de la gestion des activités pétrolières et gazières, a également apporté une contribution significative aux finances publiques. Elle a en effet versé plus de 25 milliards FCFA en impôts et taxes au Trésor public, renforçant ainsi la contribution du secteur des hydrocarbures à l’économie nationale.
Le gouvernement camerounais a fixé des objectifs ambitieux pour 2024, visant à atteindre 801,6 milliards FCFA de revenus pétroliers d’ici la fin de l’année. Cette stratégie reflète l’ambition du pays de maximiser les bénéfices tirés de l’exploitation de ses ressources naturelles.
Avec d’importantes réserves d’hydrocarbures, le Cameroun cherche à renforcer sa position sur le marché énergétique régional et à attirer davantage d’investissements dans ce secteur. L’expansion continue de la production et des exportations pourrait ainsi renforcer son statut d’acteur clé dans le domaine énergétique en Afrique. Cependant, pour réaliser pleinement ce potentiel, le pays devra relever plusieurs défis, notamment en matière d’infrastructures, de gouvernance et de gestion durable des ressources.
