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Secteur du BTP: Trois entreprises tchadiennes s’imposent en Afrique et montent en puissance.

Ces dernières années, l’on assiste à une montée en puissance d’entreprises tchadiennes
du BTP qui gagnent des marchés dans le domaine de l’entretien, de l’aménagement et de
la construction des routes et ouvrages en Afrique : Sner, Sotcogog et Encobat.

Ces trois entreprises se sont d’ores et déjà érigé depuis plus de 10 ans en véritable concurrents
des entreprises locales dans le secteur du BTP. Le cas du Cameroun par exemple peut expliquer l’embarras dans lequel se retrouvent leurs confrères locaux.

La société nouvelles des études et des réalisations (Sner) a gagné d’imposants marchés en
2015 et 2019 au Cameroun. Respectivement un contrat de 19,4 milliards de F CFA pour la
construction de la route Maroua-Bogo dans l’extrême-nord du pays. Ensuite, la construction
d’une agence de la BEAC à Ebolowa (sud du pays).

Quant à la Sotcogog, elle fait son entrée au Cameroun en 2010, mais occasionne des remous
notamment en 2016 quand elle se voit confier un chantier de 62,1 milliards de F CFA. Quelques
mois plus tard un marché cumulatif d’un montant total de 35,5 milliards et plus récemment en
début février 2024, un autre de 14, 6 milliards. Note : certains marchés sont réalisés
conjointement avec d’autres entreprises non locales.

Finalement, Encobat jugée moins performante s’est aussi vue confier plusieurs marchés et les
acteurs locaux critiquent le fait qu’elle soit maintenue, malgré sa contre-performance pour la
construction de la route Douala-Bonepoupa jamais achevée. Les travaux ont en effet débuté en
février 2017, n’ont pas été achevés et le contrat a été résilié en novembre 2023, malgré
l’encaissement de la faramineuse somme de 11 milliards sur 26,5 milliards.

Face à une telle situation et en fonction de son angle visuel, les hypothèses divergent. Les
hypothèses probables sont l’expertise, un meilleur positionnement, le professionnalisme, ou la
théorie du complot pour les entreprises devenues rivales. Est-ce une question d’intégration
régionale ? Est-elle à double sens ? Nonobstant, cela contribue à renforcer l’économie
tchadienne !