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La République du Congo est véritablement en marche vers l’indépendance énergétique !

Avec 100 milliards de mètres cube de réserves de gaz naturel, les prévisions sont plutôt positives pour le pays. Au terme de l’exécution de ses objectifs, le Congo pourra atteindre l’autonomie énergétique locale, mais aussi, exporter du gaz naturel liquéfié à l’Occident où le conflit russo-ukrainien a modifié les paramètres habituels.

À Brazzaville, des partenariats gagnants de l’État avec des multinationales se multiplient avec à l’horizon de bonnes affaires. En effet, l’un de ces accords est celui qui existe avec le groupe italien ENI (Ente Nationale Idrocarburi) dont est né le premier centre national de gaz naturel liquéfié (GNL) dont la construction a débuté à Pointe noire en Avril 2023. En plus d’assurer l’approvisionnement local, il permettra en 2025 d’en exporter grâce à une production de 4,5 milliards de mètres cubes de GNL.
Il s’agit en somme, d’un projet géant d’une valeur de 360 milliards de FCFA, qui va susciter d’énormes retombées économiques et financières sur le pays à travers la création d’emplois, car il s’agira de produire, transformer, liquéfier et commercialiser localement, mais également d’exporter, tout cela dans un cadre légal déjà réaménagé pour le profit de toutes les parties prenantes. Par ailleurs, l’imminente réalisation de ce projet abritera parallèlement les ménages et industries des désagréments liés à l’électricité.
La collaboration ENI/Congo ne se limite pas à l’exploitation de gaz, mais s’étend vers d’autres domaines critiques en ce moment où le carbone est mis hors-jeu et les systèmes d’approvisionnement ne sont plus pareils. Ils ont en effet conclu du développement d’une filière agricole affectée à la production de matières premières nécessaires au bioraffinage. Ils se sont également projetés sur la conservation et la gestion durable des forêts, la promotion de systèmes de cuisson propres ainsi que sur la capture, l’utilisation et le stockage du CO2. Le but étant à terme de promouvoir une transition énergétique durable à travers les énergies renouvelables et l’agriculture.
Le groupe italien cumule ainsi 50 années au Congo et une productivité continue et surtout crescendo, car en 2020 encore, sa production annuelle de gaz s’élevait à 1,35 millions de mètres cube et quant au pétrole, 27 millions de barils.
Dans cette dynamique, la multinationale française Perenco, par ailleurs second opérateur petro-gazier du pays a repris des champs gaziers en fin de vie et a obtenu d’autres permis d’exploitation. Elle va de facto performer la production nationale de gaz et même la transformation, afin de produire de l’électricité à partir de cet hydrocarbure.

L’État congolais utilise donc une approche attrayante pour les investisseurs étrangers afin de développer le secteur des énergies. Le pays se met ainsi à l’abri des aléas externes et en tire aussi des dividendes qui par ailleurs dopent l’économie du pays, à travers un secteur qui autrement aurait pu rester en désuétude.