Le principal atout du continent est la jeunesse de sa population, mais aussi la diversité des sonorités vendables.
En 2017, l’industrie musicale a généré plus de 17 milliards de dollars hors concert sur le continent africain. Le marché pourrait exploser dans les prochaines années, grâce à un marché de 400 millions d’habitants rien qu’en Afrique francophone dont 65% ont moins de 25 ans.
Ce n’est pas pour rien que les majors comme Sony ou Universal ont investi le continent et proposent des contrats à des artistes prometteurs. Leur ambition est de fabriquer une nouvelle génération de stars africaines et, bien évidemment, généré beaucoup d’argent.
De plus, la quantité croissante de smartphones en Afrique ouvre la porte à l’arrivée des plates-formes de streaming via les applications digitales payantes. A l’heure actuelle, les stars mondiales de ce secteur sont Deezer ou Spotify. Mais ces plateformes sont encore peu présentes en Afrique et peu adaptées au mode de consommation, car trop chère. Du coup, depuis quelques mois, des acteurs locaux vont à la conquête de ce marché. Ce sont notamment mdundo au Kenya, Deedo au Sénégal ou encore Bo-music en Côte-d’Ivoire.
Selon les prévisions, en 2020, 660 millions de personnes sur le continent seront équipées de smartphones. Autant d’utilisateurs qui pourront consommer de la musique. D’ailleurs, Universal Music en RCI a déjà lancé son application pour smartphone digster.