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Gabon : le syndicat des enseignants chercheurs toujours en grève

Après une première phase de grève arrivée à échéance le 20 juin, le groupe a décidé de poursuivre son mouvement.

Réuni en assemblée générale le 21 juin dernier à l’université Omar Bongo, le syndicat national des enseignants chercheurs du Gabon (Snec) a voté pour une prolongation de la grève d’avertissement engagée au début du mois de juin 2019. 

Cette décision justifie l’échec des négociations avec le gouvernement. Les enseignants ont, en effet, formulé trois principales revendications lors de sa première grève qui a duré 14 jours. 

Le premier point de revendication porte sur le paiement aux retraités des services rendus. Selon Jean Rémy Yama, le président du Snec, «avant 2015, les services rendus n’étaient payés qu’aux contractuels». Cependant, le statut de la Fonction publique prévoit l’extension à tous les agents publics. Curieusement, relève Jean Remy Yama, «les seuls agents publics bénéficiant du paiement des services rendus sont les éléments de la Garde républicaine». 

La seconde revendication porte sur la régularisation des situations administratives, notamment les postes budgétaires, les intégrations, titularisations, avancements après Cames et changements de corps. En dernier, le Snec exige la prise en compte du dernier salaire de base dans le calcul de la pension retraite, conforment à la loi 4/96 fixant la base liquidable égale à la fraction de la solde de base sur laquelle est assise la retenue. 

En dépit des multiples rencontres tenues avec le ministre de l’Enseignement supérieur, Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, aucun de ces points n’a trouvé satisfaction. Cette grève va paralyser les enseignements à l’Université Omar Bongo, à l’Institut national de sciences de gestion (INGS), à l’Université des sciences de la santé (USS) ainsi qu’à l’École normale supérieure (ENS).