De nombreuses personnes en sol camerounais ne détiennent pas cette pièce censée pourtant leur conférer la citoyenneté camerounaise.
De nombreux individus ne possèdent pas d’acte de naissance au Cameroun. Dans la région de l’Est du Cameroun, ce problème se pose avec plus d’acuité. Sans acte de naissance, impossible de mener des études d’un certain niveau, de se faire établir une carte nationale d’identité, une carte d’électeur et encore moins un passeport. Toutes choses qui privent les populations de leur citoyenneté.
Par ignorance ou pour d’autres raisons, ces personnes sans acte de naissance sont condamnées à rester dans leurs villages, leurs communautés, ne peuvent pas se déplacer sereinement vers d’autres villes du Cameroun.
Pour lutter contre ce phénomène, de nombreuses campagnes sont organisées pour rétablir les personnes sans acte de naissance, mineures ou majeures, dans leur citoyenneté. Le 31 mai dernier, l’Ansol, une association œuvrant dans le bien-être des populations a procédé à la distribution de 218 actes de naissance dans l’arrondissement de Bertoua 1er. Cette démarche vise à assister le gouvernement dans sa volonté de garantir la citoyenneté à chacun de ses ressortissants. L’ambition est de mener la même opération dans les 33 arrondissements de la région de l’Est.
Cette initiative de l’Ansol a l’assentiment du Bureau national de l’état civil du Cameroun (Bunec). L’organe créé par décret présidentiel le 13 février 2013 a reçu pour mission de superviser, contrôler, réguler et évaluer le système national de l’état civil au Cameroun, entre autres.
