Ils sont plusieurs, ces pays dont les godasses ne fouleront pas les stades du Qatar en novembre 2022. Cependant, certains digèrent mal leur non qualification, à savoir précisément le Nigéria et l’Algérie.
Le barrage retour Ghana contre Nigéria joué à Abuja laisse le Nigéria déchu, il n’ira pas en Coupe du Monde. Et cela, les supporters de l’équipe nigériane le supportent mal. Ils font irruption sur l’aire de jeu et détruisent tout ce qu’ils peuvent au passage. C’est alors que les forces de l’ordre interviennent, munies de gaz lacrymogènes pour dissuader les casseurs d’aller plus loin. En marge de ces manifestations, Joseph Kabungo, mis en mission par la CAF pour le contrôle antidopage de la rencontre, a trouvé la mort. Quoique jusqu’ici, l’on attend que la FIFA et la CAF se prononcent sur les causes réelles de son décès.
Lors du barrage retour Cameroun contre Algérie à Blida, le spectacle est moins violent, mais plus profond. L’Algérie, certaine de sa qualification lors des prolongations à la 118ème minute, jubile fortement et occasionne des pertes de temps lors du temps additionnel et c’est à la 125ème et dernière minute que la flamme de l’Algérie s’éteint, après le but très inattendu de l’avant-centre Karl Toko Ekambi.
Sur le moment, les algériens pleurent à chaudes larmes, jusqu’aux vestiaires ; le sélectionneur Djamel Belmadi est inconsolable. Le lendemain s’ensuivent sur les réseaux sociaux des virulentes accusations de « tricheries ». Des vidéos d’Algériens lambda accusant les camerounais de malversations circulent, ils réclament une reprise du match, harcèlent semble-t-il la FIFA par téléphone. Plus encore, l’un d’eux lance des propos méprisants à l’encontre des camerounais en suivant respectivement Samuel Eto’o puis Rigobert Song le sélectionneur des Lions Indomptables tout en proférant des propos diffamatoires lors de la cérémonie de tirages au sort.
Le football est le sport de compétition le plus adulé dans de nombreux pays et l’on en oublie parfois que malgré tout, ce n’est qu’un jeu.