Seid Mbodou a partagé ses préoccupations à l’issue de sa rencontre avec le président de l’Assemblée nationale du Congo, le 19 juin dernier à Brazzaville.
Compte tenu de son fort potentiel en ressources naturelles et minières, la zone Cemac est présentée comme un important maillon de l’économie africaine. Seulement, il y persiste de nombreux blocages sur le plan de la mise en place des politiques communes de développement. Cette préoccupation a été portée à l’attention du président de l’Assemblée nationale du Congo, Isidore Mvouba.
En effet, le 19 juin dernier, le président de la chambre basse du Congo a reçu la visite de Seid Mbodou, l’ambassadeur du Tchad au Congo. Il s’est agi, au cours de la rencontre, des relations bilatérales entre ces deux pays de la Cemac, mais aussi des projets qui s’étendent sur la sous-région. « Nous avons eu un entretien très fructueux avec le président de l’Assemblée nationale, concernant non seulement les deux pays, mais l’Afrique centrale tout entière, parce que nous voulons dynamiser nos relations au niveau de la zone Cémac. Car l’Afrique centrale est très en retard en matière de coopération, par rapport à d’autres sous-région », a déclaré le diplomate cité par le site adiac-congo.com.
Ces retards, d’après Seid Mbodou, est notable à dans différents secteurs, notamment, celui de la mobilité entre les populations des différents pays de cet espace géographique. « En Afrique centrale, par exemple, nous n’avons aucune compagnie aérienne, c’est un vrai problème qu’il faille régler. La zone Cémac doit aller de l’avant ; à cet effet, nous devons harmoniser notre politique afin de permettre à la population de bien vivre », a renchéri le diplomate tchadien.
Les défis sécuritaires ne sont pas en reste. Les enjeux d’une véritable dynamique sous-régionale se situent justement dans ces différents points abordés par les deux hommes le 19 juin dernier à Brazzaville.