le gouvernement rassure
Les faits survenus le 31 mai dernier ont créé un vent de panique. Les consommateurs ont pensé que le drame aurait pour effet, une pénurie et/ou une augmentation des prix à la pompe.
Un incendie s’est déclenché dans la nuit du 31 mai dernier au siège de la Société nationale de raffinage du Cameroun (Sonara), situé dans la ville de Limbe. Les flammes ont ravagé quatre des seize unités de l’entreprise.
L’origine de ce sinistre n’est pas encore connue. Mais, quelques heures après cet incendie, Jean-Paul Simo Njonou, le directeur général de la Sonara a signé un communiqué pour informer les partenaires de la suspension provisoire des engagements contractuels pris par son entreprise, en attendant l’évaluation définitive des dégâts.
Le forum agricole de la Cemac va réunir des partenaires techniques et financiers de la sous-région. D’après le président de la BDEAC, de nombreux partenaires et bailleurs sont prêts à accompagner ce projet. Ce qui devrait faciliter la création dudit fonds.
Cette situation a laissé libre cours à de nombreuses supputations D’aucuns ont estimé que l’incendie du 31 mai aurait pour conséquence immédiate, une pénurie du carburant. Et, pour effet secondaire, l’augmentation de son prix à la pompe.
Pour calmer le jeu, le gouvernement camerounais a annoncé qu’il n’en serait rien. Luc Magloire Mbarga Atangana, le ministre du Commerce, a fait une déclaration claire après le sinistre. « L’Etat continuera, comme par le passé, à soutenir les prix à la pompe (…) en comblant notamment le manque à gagner enregistré par la Sonara », a affirmé Luc Magloire Mbarga Atangana. L’Etat subventionne, en effet, le prix du carburant à la pompe afin que le coût ne pèse pas sur le consommateur final.
Pour ce qui est des spéculations sur la pénurie de carburant, il est à noter que la Sonara a déjà eu recours à l’importation pour combler son déficit. Les premiers navires contenant des produits pétroliers ont accosté le 4 juin dernier à Douala.
