fr
fr
Bitcoin
60,208
Bitcoin
$ 64,145
Bitcoin
60,208

Tchad : toutes les vies du cinéma « Le Normandie »

La mythique salle de cinéma vit ou meurt au gré du contexte socio-politique du pays. Sa récente énième réouverture a eu lieu en avril dernier. 

Le Tchad ne compte qu’une salle de cinéma. Celle-ci a été ouverte en 1949 et baptisée « Le Normandie », en hommage au débarquement en Normandie (1944) lors de la Deuxième Guerre mondiale. 

Depuis, cette salle a connu plusieurs vies ou morts. Elle a d’abord fermé dans les années 80 en raison de la guerre civile ayant sévit au Tchad pendant plusieurs années. En 2011, sous l’impulsion du cinéaste Mahamat Saleh Haroun,  que la salle va être rénovée, à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance. Après plusieurs années de silence, « Le Normandie » rouvre ses portes le 01er décembre 2011. 

Mais, une autre crise socio-politique va contraindre la salle à fermer de nouveau. Les attaques de Boko Haram et les mesures d’urgence prises par le gouvernement tchadien ont poussé les spectateurs à la désertion du « Normandie » et la fermeture en 2018. 

Aussi, après neuf mois de fermeture, « Le Normandie » a de nouveau ouvert ses portes en avril dernier, dans l’espoir de semer la graine du cinéma dans les cœurs des populations de N’Djamena. Le Tchad n’est pas réputé pour ses productions cinématographiques. C’est « Un homme qui crie » de Mahamat Saleh Haroun sacré prix du jury à Cannes 2010 qui a créé l’émulation dans le pays.