L’organisme craint que les effets du virus, qui sévit actuellement dans le monde, vienne mettre à mal la lutte contre l’insécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale.
Le Fonds international pour le développement agricole (Fida) s’inquiète des effets néfastes que le Coronavirus pourrait engendrer sur le bien-être des populations en Afrique centrale, notamment. L’institution craint aussi pour la sécurité alimentaire des communautés rurales ou pauvres.
L’agence onusienne pense que la crise sanitaire actuelle risque d’anéantir les avancées réalisées dans le monde en matière de recul de la pauvreté rurale et d’aggraver l’insécurité alimentaire. Pour tenter de l’empêcher, elle lance un fonds appelé « Mécanisme Covid-19 de relance en faveur des populations rurales pauvres ». Celui-ci s’inscrit dans le cadre de la réponse socio-économique apportée par le système des Nations unies face à la crise sanitaire actuelle. L’objectif est de lever 200 milliards de dollars d’ici au 4 mai 2020.
Pour le président du Fida, Gilbert Fossoun Houngbo, les ruraux «pourraient être davantage encore plongés dans la pauvreté, la faim et le désespoir, ce qui constituerait une véritable menace pour la prospérité et la stabilité mondiales ». Dans le but d’éviter un tel scénario, « il faut prendre des mesures immédiates et donner aux populations rurales les moyens de s’adapter et de se relever plus rapidement, de façon à éviter une crise humanitaire de plus grande ampleur », précise Gilbert Fossoun Houngbo.
