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Bientôt un APMI pour la construction du barrage hydroélectrique du Chollet

L’ouvrage va relier le Cameroun et le Congo et sera financé par les deux pays, avec l’apport de la Banque africaine de développement, entre autres.

Le 30 septembre prochain, un appel public international à manifestation d’intérêt (APMI) va être lancé pour la construction du barrage hydroélectrique de Chollet. L’ouvrage vise à renforcer l’offre énergétique en Afrique centrale. Il va se déployer sur le Cameroun et le Congo. 

Les deux pays vont financer le projet dont l’estimation est comprise entre 354 et 670 milliards de francs CFA, en fonction de l’option d’aménagement. Des bailleurs de fonds comme la Banque africaine de développement devraient apporter leur appui au projet. 

La construction de l’ouvrage confiée à l’entreprise chinoise Syno-hydro devrait être bouclée en 2025. Une perspective qui donne lieu à espérer. En effet, une fois que le barrage sera achevé et mis en service, il produira 600 Mégawatts.

Le Cameroun et le Congo ont un signé un protocole d’accord de deux milliards de francs CFA pour le projet d’aménagement de ce barrage en 2015. Après différents aléas, le début des travaux a été annoncé pour l’année 2018. Les choses ne se sont pas passées comme prévu. Toute la sous-région devrait profiter de cette infrastructure.

Une situation qui suscite l’interrogation de certains producteurs. « Le marché est supposé être régulé par la loi de l’offre et de la demande. Au Cameroun l’offre est inférieure à la demande mais le prix de l’huile de palme est toujours le même depuis 10 ans que je produis cette huile. J’ai une palmeraie à 21 km de Yaoundé, 4.000 litres de production par mois. En détail, je suis toujours à 500Fcfa le litre et un fût de 250 litres à 93.000 Fcfa. Je ne comprends pas pourquoi le prix n’augmente pas au marché alors que l’offre est inférieure à la demande », réagit Claude E., producteur.

De son côté, le gouvernement essaie de présenter la chose sous un jour plus reluisant. En juin dernier, le ministère camerounais de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) a publié des données pour montrer que ce secteur est en pleine évolution. D’après les chiffres du Minader, la production d’huile de palme est passée de 343 000 tonnes en 2014 à 413 000 tonnes en 2018. L’objectif est d’en arriver à une production annuelle 450.000 tonnes en 2020. Ce qui serait encore loin de la demande telle que présentée par Jacquis Kemleu.

En février 2018, une convention de financement a été signée entre le ministère camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire et l’Union des exploitants de palmier à huile du Cameroun. Ladite convention de 3,6 milliards de francs CFA vise à appuyer les producteurs dans l’augmentation de leur productivité.